Chambrer le vin signifiait autrefois, quand le chauffage central n’était pas la panacée et que les idées étaient partagées plus que le pétrole, mettre le vin à température de la chambre. Soit un bon 15° en hiver, ou un 20° l’été derrière les pierres de la maison. Aujourd’hui où l’on a parfois moins d’idées mais beaucoup plus de marées noires, le conseil de vient caduc.
Deux principes : le froid a tendance à durcir les tanins, à faire ressortir l’amertume, tandis que le chaud inhibe les arômes et renforce la sensation alcoolisée. Il faut donc un entre-temps et quitte à choisir, préférer le froid, quitte à attendre un peu que le vin se réchauffe dans le verre.
N’hésitez donc pas bien sûr à rafraîchir blancs et rosés sommairement en les plaçant au réfrigérateur ou dans un seau à glace rempli au tiers avec des glaçons, mais également certains rouges légers voire qui dépasseraient allègrement la barre des 20°.
Petit pense-bête :
Vins rouges de type Bordeaux : 17-18°
Vins rouges de type Bourgogne : 16°
Vins blancs secs : 10-14° en fonction de l’âge
Vins rouges légers, fruités et jeunes : 13-14°
Vins rosés : 10-12°
Champagne et bulles : 8-9°
Champagne vieux millésime : 12°
Liquoreux : 8-12° selon l’âge