C’est une pratique courante, autorisée et encadrée. L’ajout de sucre lors de la fermentation du raisin dans l’objectif de remonter le degré en alcool a toujours été monnaie courante. Elle doit son apparition à Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), alors ministre de l’Intérieur de Napoléon qui publie en 1801 le Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne, avec l’art de faire le vin. En théorie, l’ajout de 16,83 grammes de sucre par litre conduit à la production d’un degré d’alcool supplémentaire.
Depuis, les progrès et la technique ont évolué et la chaptalisation est parfois remplacée par d’autres techniques d’auto-enrichissement comme l’osmose inverse qui consiste à soustraire au moût une certaine quantité d’eau et ainsi le concentrer pour au final obtenir un plus riche vin en sucre et en alcool.